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Insaisissable vivant – Une sémio-anthropologie de l’art

  L’ouvrage se saisit d’une actualité attentive à la « nature » pour détailler les façons dont l’art naturaliste à dépeint végétaux et animaux.  

18,00 

 

L’ouvrage se saisit d’une actualité attentive à la « nature » pour détailler les façons dont l’art naturaliste à dépeint végétaux et animaux.

 

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Auteur : Anne Beyaert-Geslin, Préface de Jacques Fontanille
Date : 20 juin 2024
Collection : Semiotica Viva
Format : Livre broché
Langue : Français
Pages : 144
ISBN13 : 9782842878825
Dimension : 15,5 x 24 x 0,7 cm
Poids : 233 gr
Divers : 10 illustrations couleur, 1 illustration N/B

Description

 

La crise écologique suscite un réveil de la sensibilité. Elle nous invite à observer les végétaux et les animaux pour envisager d’autres manières d’être vivant que la nôtre et saisir le souffle de la vie qui nous lie à eux. Mais peut-on saisir le vivant ? Les langages ne sont-ils pas des constructions qui, capables de « dire » les mille et une choses du monde, les laissent toujours intouchées ?
Cet essai assume l’aporie de l’anthropomorphisme et fait dialoguer la sémiotique, l’anthropologie et les théories de l’art pour évaluer la capacité des langages visuels (peinture, photographie, installation, etc.) à saisir le vivant. Il décline trois régimes de l’énonciation artistique : la représentation qui ajoute seulement un effet de vie au simulacre d’une présence, l’ostension qui présentifie l’existant non humain lui-même et, via l’agence, le fait rayonner en tant qu’œuvre, et l’instauration qui restitue cette présence vive et évolutive. Accessible aux non-sémioticiens, la discussion théorique alterne avec des analyses d’œuvres (C. Soutine, G. Penone, G. Hauray, en particulier) qui précisent la relation construite avec le vivant.
Parcourir l’histoire de l’art naturaliste à partir de ses motifs pour préciser notre relation aux plantes et aux bêtes nous porte aux lisières statutaires de l’art, là où il touche à l’horticulture ou à l’entomologie, notamment, là aussi où le vivant, réclamant ses droits, requalifie le médium pour privilégier toujours la performance.

 

Sommaire

 

Introduction



  • Eco-système et structure

  • Voir et « dire » le vivant

  • Trois régimes d’énonciation



La représentation



  • L’ajout d’un effet de vie

  • Un paysage existentiel

  • L’effet de vie et les genres

  • L’effet de vie et les statuts

  • L’énonciation photographique

  • L’effet de vie de l’étude et de l’esquisse

  • Des représentations alternatives



L’ostension



  • L’énonciation de l’adresse

  • Ostension et contemplation rapprochée

  • Effets de vie et de mort



L’instauration



  • L’instauration et le projet

  • L’instauration du vivant

  • L’instauration comme protocole

  • Une autre conception du paysage

  • Caractériser l’hybridité

  • Renouveler l’analyse plastique

  • Demeurer dans la découverte

  • L’instauration comme co-instauration

  • Une exploration de l’instauration

  • L’instauration des portraits en végétal

  • Le point de vue laborieux

  • Les rassemblements du paysage

  • Entre la terre et le ciel : une révolution axiologique

  • Instauration et représentation