Description

Roman sentimental, roman d’amour, roman rose : un seul et même genre. Un mauvais genre, méprisé, attaqué, relégué aux degrés inférieurs de la hiérarchie littéraire, quand il n’est pas exclu de la littérature pour n’être qu’un produit de grande consommation, sérialisé et abêtissant.
Une étude des structures fait apparaître l’unité et l’identité génériques de Tristan et Iseut, de La Princesse de Clèves, du Lys dans la vallée et des romans de Delly ou des collections Harlequin. Comment ce genre, qui peut revendiquer vingt siècles d’existence, a t-il subi ce déclassement dont il ne s’est pas relevé ? Que peuvent nous dire sa longévité, sa prolifération, son expansion médiatique, sa mondialisation et sa lecture ?